jeudi 19 janvier 2012

HOMME DE L’ANNEE «Le M23», ce grand défenseur de la République

Le choix n’est pas aisé. Et qui disait que choisir c’est éliminer. En effet, beaucoup de personnalités ont marqué l’année 2011 qui tire à sa fin. Certains ont excellé dans le sport, d’autres dans les affaires. D’aucuns ont été remarquables dans leurs professions et d’autres dans le combat pour la démocratie. Finalement les notables et «diskett» de Grand-Place ont choisi, à l’unanimité, comme personnalité de l’année 2011, une personne qui n’est pas ordinaire. C’est un colosse à l’image du géant gargantua. Il est polyglotte, métissé et très célèbre. Ne lui demandez pas sa religion parce qu’il est pétrie de foi. Mais, cette foi ne fait pas de lui un attentiste, un résigné. Loin de là. L’homme est un existentialiste. Pour lui, la vie est un choix et un combat. C’est pourquoi, il a opté pour la consolidation de la démocratie et le combat pour respect de la loi fondamentale du Sénégal. Il est, d’ailleurs, sorti victorieux de la bataille d’un certain 23 juin 2011. Une victoire qui est marquée d’une pierre blanche dans l’histoire du Sénégal. Cet homme est baptisé «Le M23» (mouvement du 23 juin).
Tous les Sénégalais, aussi bien du côté du pouvoir que de l’opposition, lui voue estime et respect. Il reste une référence pour les générations futures. Car, jamais le Sénégal n’a connu un événement aussi périlleux. Ce jour du 23 juin, la mobilisation devant l’Assemblée nationale a été monstre. En un moment, le pouvoir tenait quasiment sur un fil. Et Wade en était conscient. Raison pour laquelle il a retiré alors le projet de loi instituant le ticket présidentiel mais aussi qui donnait vainqueur à la présidentielle tout candidat qui obtiendrait 25% des suffrages exprimés à la présidentielle de 2012. L’engagement du mouvement «Y’en marre», de la classe politique, de la société civile et des citoyens pour la consolidation de la démocratie a été formidable. Mais le meilleur était «le M23». C’est irréfutable. Il reste la personnalité de l’année 2011.

lundi 17 octobre 2011

YOUSSOU DIALLO CONSEILLER DU PREMIER MINISTRE : «Les propos de Me Ousmane Sèye sont destabilisteurs et démobilisateurs»

Cible des libéraux depuis sa sortie, les propos de Me Ousmane Sèye ont été qualifié hier de destabilisateurs et de démobilisateur par Youssou Diallo conseiller particulier du Premier Ministre. Invité au séminaire de l’Alliance Bleue, M. Diallo a estime que des primaires sont envisageables dans le Pds qu’après Wade.

Me Ousmane Sèye s’est attiré les foudres libérales. Malgré la précision de sa pensée, les libéraux n’ont pas tardé à l’attaquer pour sa sortie. Hier, Youssou Diallo qui portait la voix du Premier ministre et directeur de campagne de Wade qui est monté au créneau pour dénoncer l’attitude de leur «frère» à l’occasion du séminaire du mouvement Alliance Bleue. «Je précise au propos tendant à nous faire croire que Wade en a suffisamment réaliser et, qu’il ne plus rien faire donc, il doit trouver une successeur. Ce  sont des propos destabilisateurs et démobilisateurs qui doit être combattu», rouspète le conseiller particulier de Souleymane Ndéné Ndiaye. Youssou Diallo dira à l’endroit de Me Sèye que, «nous n’avons ni plan A, ni plan B et que nous avons un seul candidat qu’est Wade». Le camp de Souleymane Ndéné Ndiaye semble vouloir à Me  Ousmane Sèye qui n’est pas selon Youssou Diallo en sa première fois. «Il avait demandé la démission du Premier ministre le 23 juin dernier en parlait d’échec du gouvernement. Je pense qu’on ne peut pas être dans une pirogue et voguer dans le sens contraire des autres», lache M. Diallo.
À Me Massockna Kane et autre Doudou Ndoye qui réclament des primaires, le conseiller du Premier ministre les invite à ne pas imiter le parti socialiste qui a «tenu de fausses vraies primaires. C’est une intronisation d’Ousmane Tanor Dieng. Car, maintenant il n’existe même pas de tendances au sein du Ps qui est monolithique. Et Ousmane Tanor Dieng est un leader qui n’a jamais était élu». Donc, selon lui la mouvance présidentielle ne doit pas «imiter des gens qui ont installé une majorité soviétique».
Par contre, fait-il savoir, «au Pds chacun à une voix même ceux qui contestent et ils ont le droit d’avoir leur point de vue». Dans le principe selon Youssou Diallo le Pds ne peut pas être contre des primaires, mais pour des raisons d’opportunité ils ne peuvent le faire. «Après Wade peut-être, on pourrait tenir des primaires pour départager des candidats», laisse-t-il entendre. Avant d’exhorter Me Massockna Kane et les défenseurs de cette idée de «revenir à la raison. Il fait les approcher pour les faire comprendre que cela ne va pas dans l’intérêt du parti».
Le coordonnateur national de l’Alliance Bleue initiateur de la rencontre a dénoncé pour sa part «les propos versatiles de Me Ousmane Sèye». Yérim  Mbagnick Diop tout en précisant que Me Ousmane Sèye n’est pas membre de l’Alliance Bleue lui demande «plus de retenu pour l’unité du parti parce que ses sorties vont à l’encontre des intérêts de notre formation politique». D’ailleurs l’Alliance Bleue envisage d’organiser un grand meeting au mois de novembre pour investir Wade.

CANDIDAT DE L’UNITE ET DU RASSEMBLEMENT DE BENNOO : Niasse et Tanor vont s’affronter

Moustapha Niasse et Ousmane Tanor Dieng restent les deux candidats à la candidature de Bennoo siggil Sénégaal en perspective de la présidentielle de 2012. Le comité de pilotage qui est chargé de départager ces deux candidats a donné l’information samedi.

 Lentement mais sûrement. Bennoo s’achemine vers le choix de son candidat pour l’unité et le rassemblement. En effet, à l’issue de l’appel à candidature, seuls, le parti socialiste (Ps) et l’Alliance des forces du progrès (Afp) ont présenté un candidat parmi la trentaine de partis et organisations de bennoo. Le comité de facilitation chargé d’enregistrer les candidatures a fait la révélation samedi après dépouillement.
 Face à la presse, le Pr Abdoulaye Bathily membre dudit comité a soutenu : «nous avons enregistré deux candidats à la candidature de l’unité et du rassemblement : la candidature de Moustapha Niasse présentée par l’Afp et celle d’Ousmane Tanor Dieng présentée par le parti socialiste».
Cette étape franchie, selon Bathily le comité de facilitation va entrer en contact avec les deux candidats pour arriver à un consensus. Ainsi, dira le jallarbiste, «Nous ne nous focalisons pas sur la candidature, mais plutôt sur l’équipe qu’on doit mettre sur pied. De manière pratique, nous allons vers la concertation pour arriver au consensus entre ces deux candidatures pour désigner le candidat à la candidature de l’unité et du rassemblement».
Toutefois, à l’en croire toute le comité reste ouvert à toutes propositions dans le sens de leur facilité le travail. «Les partis et organisations, qui ont encore d’autres propositions en ce qui concerne la méthode, nous allons les enregistrer», dit-il. Mieux, souligne Bathily, «nous sommes ouvert à nouveau à nos partenaires conjugués par le peuple des Assises. Le bureau des Assises dans la première étape nous avait donné des recommandations importantes ainsi que Bennoo alternative 2012. Nous allons continuer avec eux la concertation». 
Pour ce qu’est de Macky Sall, Landing Savané et autres qui ne sont pas concernés par la candidature de l’unité et du rassemblement de bennoo, le comité de facilitation affirme qu’il n’y a pas de rupture et d’ailleurs leur relation sera renforcé. «Nous avons des ensemble des activités communes dans le M23. A la fin de la procédure,on verra les différentes possibilités d’avoir un terrain sur des formes d’accords avant, pendant et après les élections», précise Bathily.

PRESENTATION DE SON DIRECTOIRE DE CAMPAGNE:40 partis et mouvements soutiennent Idrissa Seck

Présentant samedi son directoire de campagne, Idrissa Seck a révélé que pour le moment 40 partis et mouvements porte sa candidature. Et la liste est loin d’être exhaustive parce qu’ils sont en discussion avec d’autre. Sa campagne sera pilotée la fille d’Ibrahima Sène qui s’inscrit dans une dynamique de pacification.
 
Idrissa Seck a dévoilé hier la liste de 40 mouvements et partis de sa coalition. Sous les aires d’une star hollywoodienne devant les nombreuses caméras, le maire de Thiès a présenté son directoire de campagne piloté par la fille d’Ibrahima Sène du Pit.
Seulement, la cérémonie était aux allures d’ouverture d’une campagne électorale. Ainsi, l’ancien Premier ministre  s’est livré à une allocution sous les caméras d’une équipe de tournage. Il est appuyé par Serigne Mamoune Niasse le premier guide du Rp. «Il y a plus de 40 partis et mouvements qui porte ma candidature. La liste n’est pas encore close parce que nous sommes en négociation et certains ne souhaitent qu’on annonce encore leur nom avant le congrès. C’est une coalition qui va s’agrandir chaque jour et mue par les valeurs qui fondent notre nation à savoir le jom. Nous refusons la misère et l’asservissement», a révélé le maire de Thiès.
Dans sa communication M. Seck a tenté de peigner la situation  que traverse le pays. «Je revois les milliers de jeunes qui veulent servir leur famille, les Sénégalais pétris de vertu, de jom et de ngoor, rien ne peut les résister.donc, le temps est venu pour nous de briser les chaînes de l’humiliation. La souffrance des populations m’est insupportable», regrette encore Idrissa Seck. Et d’ajouter dans le sens : «je ne peux as être insensible à la pauvreté des paysans. Le temps est venu de prendre notre destin en main. Pour cela il faut rassembler pour gouverner et servir le peuple».
Dans sa vision, Idrissa Seck liste trois piliers. Il s’agit pour lui d’abord de restaurer la bonne gouvernance, combattre la corruption, ramener la paix et la stabilité en Casamance tout en combattant les menaces du terrorisme et permettre aux talents de s’exploser.
Interpellée sur le choix de Léna Sène pour conduire sa campagne, il répond : «elle incarne le talent et bien enracinée dans son Ngaye Mekhé. En faisant la sélection j’ai demandé à chacun de se définir par un mot. Et Léna dit être pacificatrice. C’est cela que le Sénégal en a besoin». Parce que de son avis, le Sénégal est déchiré par le comportement de Wade, donc il a besoin d’être réunifié et pacifié.
Auparavant Serigne Mamoune Niasse qui était le second acteur de l’équipe de tournage déployée par Idrissa Seck a officialisé sa coalition avec le maire de Thiès et appelé les Sénégalais à le soutenir. Pour lui, la corruption a détruit le pays et les jeunes se retrouvent dans un désespoir sans précédent.

ASSEMBLÉE NATIONALE : Parité ratée encore !

Il faudra atteindre les législative de 2012 l’effectivité de la parité dans les postes à l’Assemblée nationale. Doudou Wade l’a avoué hier face à la presse après l’ouverture de la session unique de l’Assemblée nationale. «Malgré l’impossibilité d’appliquer de façon absolue cette loi sur la parité en l’état actuel de la composition de la composition de notre Assemblée, il convient de reconnaître que l’esprit de cette loi a été pris en compte dans le renouvellement de nos organes», a tenté de convaincre Doudou Wade. Illustrant son propos, il cite : «la présence des femmes dans le nouveau bureau se décline comme suit : deux vice-présidentes sur 8 postes, 3 secrétaires élues sur 6 et 1 questeur sur 2».
Auparavant le président du groupe parlementaire libéral et démocratie a précisé que la législature en cours (XIe) a été mise en place avant la loi sur la parité. «Ce qui a eu un rapport inégal entre hommes et femmes 115 contre 35. D’ailleurs, c’est cette inégale répartition qui a inspiré Wade et l’a ainsi amené à initier un projet de loi instituant la parité absolue avec composition alternée», soutient-il.
La député Ndèye Fatou Touré, regrette que l’Assemblée nationale ait fait fi de la parité malgré la publication du décret. «Ils évoquent le règlement intérieur pour justifier la non application de la parité. Je serai ravie de voir l’effectivité de la parité même si je ne peux pas occuper un poste parce que je suis un non inscrit», soutenait-elle. Elle pense contrairement à l’argument avancé par Doudou Wade, c’est un manque de volonté politique qui retarde l’effectivité de la parité.
Par ailleurs, après sa réélection le président de l’Assemblée nationale a rendu un hommage appuyé à feu Diawar Touré avant de faire observer une minute de silence.
 Pour ce qu’est des prochaines échéances électorales, Mamadou Seck dira, «la présidentielle de 2012 devrait constituer une séquence de compétition politique sur la base de bilan, de réalisations, de proposition programmatiques et de projets de société ». Elle doit pas par contre de son avis être un concours de surenchère dans le propos, ni une occasion pour espérer mettre le Sénégal en lambeau ou faire du sénégalais un ennemi pour son compatriote.

vendredi 7 octobre 2011

SEMINAIRE GOUVERNEMENT-FORCES ALLIES : Circulez, c’est de la rediffusion !

Une journée de réflexion pour Wade, mais véritablement le séminaire du gouvernement et des forces alliés (Fal) est une véritable rediffusion d’une série joué à l’Assemblée nationale, au Sénat au conseil économique et social par les différents acteurs. Hier, c’est un Sénégal «impeccable» sans embouteillages, sans inondations etc que les séminaristes ont présenté.
Au grand théâtre hier, Wade et les dix mousquetaires. Circulez, c’est une rediffusion. Ainsi, devant une assistance composée de parlementaires, du gouvernement, des partis alliés du parti démocratique sénégalais, le Premier ministre, les ministres Abdoulaye Diop, Modou Diagne Fada, Karim Wade et son ministre délégué Ibrahima Sarr, Khadim Guèye, Oumar Sarr, Amadou Tidiane ba, Kalidou Diallo et Oumar Demba Ba étaient les acteurs secondaires.
Mais, à l’entame de son propos Wade a souligné que cette initiative nouvelle est «un moment réflexion, mais non pas un meeting. C’est un réflexion sur des thèmes déterminés. Nous sommes dans un pays de démocratie donc, il est bon que les populations soient informées parce qu’il y a beaucoup d’informations tronquées». Par conséquent l’objectif de la rencontre selon est d’informer vraie et la communication. De son avis de temps en temps, il est bon qu’ils se retrouvent pour donner l’information de source et «non pas, il m’a dit que l’autre lui a dit parce que nous sommes dans un pays de fantasme».
 Seulement loin d’une réflexion, l’assistance a eu droit à une longue journée de présentation d’un sénégal qui va à merveille. Tous les exposants, notamment les dix ministres ont peignés ont Sénégal «nickel» grâce à la vision de Wade concrétisée par les différents gouvernement de l’Alternance. Pourtant, Wade a précisé au début de la rencontre que «c’est une journée de vérité». En effet, l’assistance a été bombardée des chiffres tirés d’une comparaison entre la gestion du parti socialiste et de l’alternance. Ainsi, ils ont fait croire que le pays est sorti d’un gouffre. Et modérateur Wade, après chaque exposé interpelle le ministre sur une question pour atteindre une cible de la population. Modou Diagne Fada a été interpellé sur le prix d’une dose d’insuline pour ainsi s’adresser aux diabétiques, le ministre de l’Agriculture Khadim Guèye a été demandé de parler en wolof pour charmer les pays en mettant l’accent sur le prix du kilogramme  d’arachide qui passe de 165 à 175 f. Après avoir annoncé la nouvelle aux paysans, Khadim Guèye appuyé par Wade a menacé les commerçants qui achètent les récoltes à vil prix avant le démarrage de la campagne. Oumar Sarr, lui parle de zéro inondation et des milliers de maisons disponibles au plan jaxaay. Karim Wade dira qu’il n’y a plus d’embouteillages à Dakar grâce aux nouvelles infrastructures et que le problème de l’électricité est maîtrisé pratiquement. Pour Amadou Tidiane Bâ, l Sénégal est une référence en matière de maintien des cerveau. Donc, la fuite des cerveaux, c’est de l’histoire. Le ministre de l’économie affirme que, «jamais nous avons assisté à une telle pluie de milliards au Sénégal et le meilleur reste à venir». À chaque présentation, la formule suivante revenait : «M. Président, vous avez doublé le nombre d’université, M. le Président vous avez multiplié par 10 le nombre d’hôpitaux, M. le Président … , M. le Président etc». Et en aucun moment des exposés, le coût cher de la vie a été effleuré. Ainsi est peint le Sénégalais des séminaristes d’hier. Pourtant, Wade espère bien à l’issue de la journée avoir la lumière sur la vie politique nationale. 

mardi 4 octobre 2011

Acquis

A la dernière journée du séminaire, je me sens renforcé sur le plan des Tic en rapport avec mon métier de journalisme